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Seals and Sealings Introduction

L'usage du sceau cylindre est étroitement lié à l'histoire de l'écriture cunéiforme sur tablette d'argile. Fondamentalement, comme son nom l'indique, il s'agit d'un petit cylindre le plus souvent en pierre dure, d’une hauteur moyenne de 35 mm pour 15 mm de diamètre, et gravé en entaille d'une scène –figurative ou non–, augmentée parfois d'une inscription. Cette gravure était réalisée "en négatif" sur le cylindre, afin qu'un "positif" de l'empreinte puisse être déroulé sur l'argile fraîche. La plupart du temps, les sceaux sont perforés longitudinalement ce qui permettait d'y faire passer une cordelette ou une épingle afin qu'il puisse être porté en pendentif.

Le sceau-cylindre a, dès l'origine (fin du IVe millénaire avant notre ère), acquis une structure et une fonction narratives particulières et l’iconographie de ce que l’on appelle la glyptique est devenue un champ d'étude à part entière de l'archéologie proche-orientale.

Les sceaux cylindres ont notamment été utilisés pour sceller et authentifier des documents légaux, comme les contrats de vente ou de prêt, les reçus, les listes de rations, les pièces officielles (traités, etc.). À certaines époques, plutôt que de dérouler le sceau directement sur la tablette, l'habitude a été prise d'enfermer la tablette dans une enveloppe d'argile sur laquelle était déroulée l'empreinte du sceau. Celle-ci avait donc valeur de signature, garantissant la propriété d'un individu, son engagement dans une transaction ou la légalité de cette dernière.

seals_introduction.txt · Last modified: 2017/09/07 08:01 by lafont
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